Étant une intervention de santé publique par excellence, la vaccination a démontré sa pertinence dans la réduction des décès et de Handicap engendrés par plusieurs maladies infectieuses telle la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, la rougeole... La vaccination contre le virus de la COVID-19 représente une opportunité pour assurer une protection individuelle et collective/communautaire.
Ce vaccin induit une protection spécifique contre le virus SARS-CoV2, responsable de la COVID-19 en permettant au système immunitaire de mémoriser le premier contact avec l’antigène utilisé. Au contact ultérieur avec le virus, la rapidité de la reconnaissance et l’intensité de la réponse immune spécifique permettront d’éviter l’infection.
Les vaccins stimulent les réponses immunitaires protectrices du corps humain de sorte que, si une personne est infectée par un agent pathogène, le système immunitaire peut rapidement empêcher l'infection de se propager dans le corps et de provoquer des maladies.
Toutes les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 ne développent pas de maladie (Covid-19 est la maladie causée par le virus SARS-CoV-2). Ces personnes ont une infection asymptomatique mais peuvent toujours transmettre le virus à d'autres. La plupart des vaccins n'empêchent pas complètement l'infection, mais empêchent l'infection de se propager dans le corps et de provoquer des maladies. De nombreux vaccins peuvent également empêcher la transmission, conduisant potentiellement à la protection collective grâce à laquelle les personnes non vaccinées sont protégées de l'infection par les personnes vaccinées qui les entourent, car elles ont moins de risque d'être exposées au virus.
A l’instar des autres pays du monde, en dépit des mesures sanitaires établies au Maroc, il a été enregistré des conséquences relatives à la pandémie à COVID-19 touchant les volets sanitaire, économique et social, nécessitant la mise en place de stratégies de lutte additionnelles.
Ainsi, le Maroc, grâce aux Orientations Royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste, a été parmi les pays qui ont anticipé la planification pour la mise en place d’une stratégie de vaccination contre le virus de la COVID-19 comme intervention puissante de santé publique et a procédé à la signature d’accord pour l’acquisition des vaccins, le transfert de technologie et la participation à la phase III des essais cliniques pour le développement du vaccin.
Les vaccins sont largement testés au cours de plusieurs phases d'essais différentes.
- Études précliniques utilisant la culture tissulaire, la culture cellulaire ou des études animales. À ce stade, l'innocuité et l'immunogénicité (la capacité du vaccin à produire une réponse immunitaire) sont évaluées. Si les études précliniques réussissent, le vaccin passe ensuite par plusieurs phases différentes d'essais vaccinaux chez l'homme.
- Essais cliniques de phase I sont des essais à petite échelle chez des volontaires adultes en bonne santé (généralement de 20 à 100) pour évaluer si le vaccin est sûr chez l'homme et le type et l'étendue de la réponse immunitaire qu'il induit.
- Essais cliniques de phase II sont plus importants (plusieurs centaines de volontaires sains) et sont généralement menés dans le (s) groupe (s) d'âge cible dans lequel le vaccin est susceptible d'être utilisé. Ils cherchent principalement à évaluer l'efficacité du vaccin contre les infections artificielles et les maladies cliniques. La sécurité des vaccins, les effets secondaires et la réponse immunitaire sont également étudiés.
- Essais cliniques de phase III impliquent que le vaccin soit étudié à grande échelle sur plusieurs centaines ou milliers de sujets, sur plusieurs sites pour évaluer l'efficacité dans des conditions naturelles de maladie et s'assurer qu'il n'y a pas d'effets secondaires indésirables non détectés dans les études de phase II
A l’instar des autres vaccins, les vaccins développés pour lutter contre le virus de la COVID-19 doivent subir des tests approfondis et rigoureux avant leur introduction dans un pays. Une fois utilisés, ils seront surveillés en permanence pour s'assurer qu'ils sont sans danger pour les personnes qui les reçoivent.
Il existe de nombreux mécanismes de protection solides pour assurer l’innocuité des vaccins contre le virus de la COVID-19. Ces essais, auxquels prennent part des personnes en bonne santé ou ayant une pathologie équilibrée, sont spécialement conçus pour repérer tout effet indésirable courant ou d’autres problèmes d’innocuité.
Si un essai clinique montre qu’un vaccin contre le virus de la COVID-19 est sûr et efficace, une série d’examens sur l’efficacité et l’innocuité doit être menée, y compris l’examen et l’approbation réglementaire dans le pays où le vaccin est fabriqué
Traditionnellement, il faut de nombreuses années pour mettre au point un vaccin, confirmer son innocuité et son efficacité et le produire en quantités suffisantes pour un usage public. Ce délai a été considérablement raccourci pour les vaccins contre le SRAS-CoV-2. Cela a été rendu possible de plusieurs manières :
- Certains essais cliniques ont combiné les phases 1 et 2 pour évaluer la sécurité et les réponses immunitaires.
- En raison du nombre élevé de nouveaux cas de COVID-19, des études multicentriques dans plusieurs pays ont permis de comparer la différence entre ceux qui ont reçu le vaccin et ceux qui ont reçu le placebo.
- Les gouvernements ont fortement investi dans le renforcement de la recherche-développement ainsi que les capacités de production d’un grand nombre de doses avant que les résultats des essais de phase 3 ne soient disponibles. Aucun de ces facteurs qui contribuent au développement accéléré d'un vaccin contre le SRAS-CoV-2 ne laissent déduire que la sécurité, l'intégrité scientifique ou éthique ont été compromises ou que des raccourcis ont été faits.
Les données sur les vaccins sont réconfortantes. Les essais réalisés n'ont pas suscité de préoccupations en matière de sécurité, bien que de rares effets indésirables, bénins à modérés (douleurs au site d’injection, réaction cutanée, maux de tête, une légère fébricule) ont été notifiés chez quelques participants aux essais cliniques au Maroc. Les résultats de ces derniers ont confirmé que ces effets indésirables étaient transitoires, comparables à d’autres vaccins de même type et qu’aucun événement indésirable grave n'a été signalé.
Dans les pays où les vaccins contre le virus de la COVID-19 sont fabriqués, des investigateurs nationaux supervisent les différentes étapes de développement du vaccin en s’appuyant sur des normes internationales rigoureuses en matière de pratique clinique et d’éthique.
Au Maroc, l’autorité sanitaire (Direction des Médicaments et de la Pharmacie), selon la réglementation en vigueur, est chargée d’approuver l’utilisation de tout nouveau médicament ou vaccin.
Dans le cadre de la stratégie de vaccination, et dans une vision proactive, le Maroc a mené une prospection à travers le monde pour identifier quels sont les vaccins dont les données sanitaires sont disponibles et satisfaisantes. A l’heure actuelle, les vaccins utilisés sont :
- Le Vaccin du laboratoire Sinopharm : c’est un vaccin inactivé développé par une méthode appliquée depuis une cinquantaine d’années. Cette méthode est utilisée pour le développement des vaccins contre la grippe, la rage, la poliomyélite et la coqueluche...
- Le Vaccin du laboratoire AstraZeneca : c’est un vaccin à vecteur viral dont le virus est dépourvu de gène de reproduction qui ne présente pas de risque infectieux pour l’organisme mais ayant le pouvoir de déclencher une réponse immunitaire. Le vaccin contre L’Ébola en fait partie.
- Le Vaccin du laboratoire Pfizer-Biontic : est un nouveau type de vaccin à base d’ARN messager (ARNm), qui sont de petites parties d’une substance génétique qui ordonne aux cellules de produire de petites portions de la protéine Spike présente à la surface du coronavirus SARS-Cov-2.
- Le vaccin du laboratoire Johnson & Johnson, est un vaccin à « vecteur viral ». Il utilise comme support un autre virus peu virulent, transformé pour y ajouter des instructions génétiques d’une partie du virus responsable du Covid-19. Une fois dans les cellules, une protéine typique du Sars-CoV-2 est produite, éduquant le système immunitaire à le reconnaître, de la même manière que le vaccin AstraZeneca.
Les recherches biomédicales au Maroc sont scrupuleusement réglementées, conduites conformément aux exigences internationales. Dans le contexte pandémique de la Covid-19, le Maroc a participé activement aux essais multicentriques de la phase III du vaccin contre le virus de la Covid-19 qui constitue le premier essai clinique vaccinal au Maroc depuis l’indépendance. Cet essai clinique multicentrique randomisé et en double aveugle est considéré, sur le plan scientifique d’un niveau de preuve fort.
L’essai clinique est réalisé au niveau de 3 sites avec un total de 600 participants. Le vaccin a été administré avec un schéma vaccinal en deux doses, à J0 et J21. L’objectif étant d’évaluer l'immunogénicité et l’innocuité du vaccin chez une population. A ce jour, aucun effet indésirable grave n’a été enregistré. Comme pour les autres vaccins, des effets indésirables locaux tels une douleur au site d’injection, une éruption cutanée, des céphalées, une fatigue, ont été notifiées.
La stratégie nationale de vaccination contre le virus de la COVID-19 a été mise en œuvre par le biais d’une compagne de vaccination ciblant la population, selon un schéma vaccinal en deux injections.
La vaccination a été menée progressivement, pour s’assurer que toute la population cible était vaccinée. La priorité a été accordée aux personnels œuvrant en première ligne, en l’occurrence, les Professionnels de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’Education Nationale.
Par la suite, la vaccination a été étendue à la population générale selon la tranche d’âge. La vaccination contre le virus de la COVID-19 sera effectuée au niveau de tous les Établissements de Soins de Santé Primaires : Centres de santé.
La campagne vaccinale est effectuée au niveau de ces stations vaccinales selon deux modes : un mode fixe où la population se déplace vers la station vaccinale et un mode mobile dans lequel des équipes de vaccination rattachées à la station, se mobiliseront vers des points mobiles de vaccination.
Des mesures sont mises en place pour permettre à la population la vaccination dans de bonnes conditions avec le respect de la qualité de vaccin tout au long de la chaîne d’approvisionnement : de la réception jusqu’à l’administration.
Les vaccins contre le virus de la COVID-19 sont soigneusement évalués dans des essais cliniques et ne seront autorisés ou approuvés que s’ils sont efficaces.
Sur la base des données disponibles, on estime que le fait de se faire vacciner contre le virus de la COVID-19 peut aider à ne pas tomber gravement malade même en cas d’infection par le virus.
Les recherches continuent à étudier l'effet de la vaccination contre le virus de COVID-19, sur sa capacité à empêcher les gens de propager le virus ainsi que la durée de la protection. Toutefois, le risque de maladie grave et de décès dus à la COVID-19 l'emporte de loin sur les avantages de l'immunité naturelle.
Oui, un délai de 02 à 03 semaines est nécessaire entre la prise de ce vaccin et un autre.
Pour la vaccination contre la grippe saisonnière actuellement, il n’y a pas de délai recommandé entre cette vaccination est de la covid-19. On peut pratiquer celle vaccination dans le même moment mais dans des sites différents
Actuellement, et en pratique, il n'y a pas suffisamment de données pour déterminer comment une infection antérieure par COVID-19 affecte l'efficacité du vaccin. On sait que l'immunité naturelle contre le virus diminue avec le temps, donc actuellement, les personnes qui ont déjà été infectées, sont éligibles à recevoir le vaccin
Sur le plan médical, en cas d’infection (Covid-19, grippe, …) chez une personne ayant reçu la 1ère dose du vaccin anti-SARS-CoV-2, la réception de la 2ème dose ne pourra être possible qu’après un délai de 4 semaines de guérison. De ce fait, la grippe et la Covid-19 ne sont pas des contre-indications définitives à la vaccination.
Chez une personne allergique, on utilise le vaccin à virus inactivé.
Les allergies saisonnières et alimentaires ne représentent pas des contres indications à la vaccination contre le virus de la Covid -19
Les personnes qui ont eu des réactions antérieures graves, comme l'anaphylaxie, à des médicaments ou à des vaccins ne devraient pas recevoir le vaccin contre le virus de la COVID-19.
Il est à noter qu’une 2ème dose ne doit pas être administrée à toute personne ayant présenté une anaphylaxie après l'administration de la première dose de ce vaccin.
Lorsqu’une personne reçoit la première dose du vaccin contre le virus de la Covid-19, elle observe l’éventualité d’apparition d’effets indésirables, notamment :
A ce moment-là, la personne vaccinée notifie ces effets soit en se rendant sur place au niveau de son site de vaccination, soit via une application mobile « Yakadaliqah » lien dédiée à ces déclarations. Cette plateforme vous permettra de bénéficier à distance, d’un suivi de votre sécurité vaccinale à l’aide des médecins désignés à effectuer cette activité.
NON, les personnes ayant des maladies chroniques tel qu’un diabète, une hypertension artérielle, des cardiopathies, HIV, cancers, des troubles de la coagulation du sang, sous chimiothérapie … peuvent recevoir le vaccin anti COVID-19. Les seules contre-indications actuellement retenus pour les vaccins sont :
- Absolues :
- Temporaires : c a d ils peuvent se vacciner après. Cas de :
La troisième dose offre une protection supplémentaire contre la Covid-19, il existe quelques faits scientifiques qui justifient l’injection de cette troisième dose :
- L’efficacité des deux premiers vaccins diminue avec le temps, des études confirment que six mois après la primovaccination complète, les anticorps commencent à baisser progressivement ;
- Avoir une protection optimale contre la Covid-19 pour les personnes les plus vulnérable (des personnes âgées, immunodéprimées et atteintes de maladie chroniques)
- Il est nécessaire de prendre de nouveaux vaccins pour faire face aux variantes virales, en particulier le variant "Delta"
Non. La quantité de vaccin administrée pour la troisième dose est exactement la même que celle utilisée pour la première et la deuxième dose.
Des données et des études scientifiques récentes ont confirmé que les effets secondaires de la troisième dose ne sont pas graves et similaires à ceux observés après les deux premières doses de vaccin, à savoir la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires… Tous les vaccins contre la Covid-19 sont sûrs, efficaces, et les avantage d’avoir une troisième dose l’emportent sur les risques connus ou potentiels.
Il n’y a aucune raison pour laquelle les femmes qui allaitent ne devraient pas être vaccinées contre la Covid-19 pour les raisons suivantes :
- Selon un nombre de données et d’études scientifiques récentes et les recommandations de l’OMS, les femmes allaitantes devraient être vacciner contre la Covid-19.
- Aucun des vaccins actuellement utilisés contre la Covid-19 ne contient de virus vivant, il n'y a donc aucun risque de transmettre le virus à votre bébé par le lait maternel ;
- Les vaccins anti-Covid ne peuvent causer de maladie à personne, y compris à la mère ou au nourrisson ;
- Les vaccins sont efficaces pour prévenir les formes graves de Covid-19 chez les mères qui allaitent
L’allaitement maternel est l’un des moyens les plus efficaces de garantir la bonne santé et la survie de l’enfant, et de l’aider à se protéger contre de nombreuses infections. Vous devriez donc continuer à allaiter après avoir été vaccinée pour protéger votre bébé.
Oui. Sur la base des dernières données scientifiques internationales et des recommandations du Comité scientifique en charge de la stratégie nationale contre la Covid-19, les personnes souffrant de problèmes allergiques, sauf pour les chocs anaphylactiques sévères (Choc anaphylactique et œdème de Quincke), peuvent prendre le vaccin anti-Covid, selon les doses approuvées dans la Stratégie Nationale de vaccination
Les allergies saisonnières et alimentaires ne représentent pas des contres indications à la vaccination contre le virus de la Covid-19, avec l’un des vaccins utilisés à ce jour au Maroc.
Pour l’instant, le même vaccin devrait être utilisé pour les deux doses (1ère et 2ème), et non d’un vaccin différent, pour obtenir une vaccination complète contre le Covid-19.
Oui. La troisième dose peut être du même type des deux premières doses, comme elle est possible qu’elle soit différente. Le Comité Scientifique et Technique de la Vaccination Anti-Covid recommande que le mixage de deux types de vaccin anti-Covid est souhaitable, par rapport à la vaccination par un même vaccin, ce qui entraîne la production de plus d’anticorps en cas de mixage.
Les vaccins contre le virus de la COVID-19 sont soigneusement évalués dans des essais cliniques et ne seront autorisés ou approuvés que s’ils sont efficaces.
Sur la base des données disponibles, on estime que le fait de se faire vacciner contre le virus de la COVID-19 peut aider à ne pas tomber gravement malade même en cas d’infection par le virus.
Les recherches continuent à étudier l'effet de la vaccination contre le virus de COVID-19, sur sa capacité à empêcher les gens de propager le virus ainsi que la durée de la protection. Toutefois, le risque de maladie grave et de décès dus à la COVID-19 l'emporte de loin sur les avantages de l'immunité naturelle.
Non, il n'est pas possible d'obtenir la COVID-19 suite à la vaccination. Les vaccins contre le SRAS-CoV-2 utilisent un virus qui ne donne pas la maladie , des parties du virus ou un gène du virus. Aucun de ceux-ci ne peut provoquer la COVID-19.
Arrêter une pandémie nécessite l’utilisation de tous les moyens disponibles y compris les vaccins qui vont permettre de renforcer le système immunitaire afin qu'il soit prêt à combattre le virus en cas d’exposition.
Les mesures barrières (le port de masques/, le lavage des mains et la distanciation physique) et le suivi des recommandations du Ministère de la Santé sur la façon de se protéger et de protéger les autres, seront maintenus jusqu’à ce que les objectifs soient atteints, et qui seront communiqués par le Ministère de la Santé.
Le but étant de réduire les risques de propagation du virus. Autrement dit, on ne peut se débarrasser des gestes barrières que 02 mois après la vaccination de 80% de la population sur le territoire national.
A l’heure actuelle, il serait difficile de déterminer le temps nécessaire pour mettre fin à la pandémie au Maroc, et ce, même après l’opération de vaccination contre la COVID 19.
D’autres travaux de recherche sont en cours pour trancher sur la protection à long terme conférée par les vaccins contre le virus de la COVID-19.
Dans le cadre de la stratégie de vaccination, et dans une vision proactive, le Maroc a mené une prospection à travers le monde pour identifier quels sont les vaccins dont les données sanitaires sont disponibles et satisfaisantes. A l’heure actuelle, les vaccins utilisés sont :
- Le Vaccin du laboratoire Sinopharm : c’est un vaccin inactivé développé par une méthode appliquée depuis une cinquantaine d’années. Cette méthode est utilisée pour le développement des vaccins contre la grippe, la rage, la poliomyélite et la coqueluche...
- Le Vaccin du laboratoire AstraZeneca : c’est un vaccin à vecteur viral dont le virus est dépourvu de gène de reproduction qui ne présente pas de risque infectieux pour l’organisme mais ayant le pouvoir de déclencher une réponse immunitaire. Le vaccin contre L’Ébola en fait partie.
- Le Vaccin du laboratoire Pfizer-Biontic : est un nouveau type de vaccin à base d’ARN messager (ARNm), qui sont de petites parties d’une substance génétique qui ordonne aux cellules de produire de petites portions de la protéine Spike présente à la surface du coronavirus SARS-Cov-2.
- Le vaccin du laboratoire Johnson & Johnson, est un vaccin à « vecteur viral ». Il utilise comme support un autre virus peu virulent, transformé pour y ajouter des instructions génétiques d’une partie du virus responsable du Covid-19. Une fois dans les cellules, une protéine typique du Sars-CoV-2 est produite, éduquant le système immunitaire à le reconnaître, de la même manière que le vaccin AstraZeneca.
On estime à 80 % la population qui doit être vaccinée pour procurer une immunité à l'ensemble de la population.
L’objectif de la vaccination contre le virus de la COVID 19 est d'apprendre à notre système immunitaire comment reconnaître et combattre le virus qui cause la COVID-19.
Il faut d’abord être complétement vacciné, et quelques semaines plus tard, le corps va développer une immunité.
Cela signifie qu'il est possible qu'une personne soit infectée par le virus qui cause le COVID-19 juste avant ou juste après la vaccination et tombe malade. Ceci peut s’expliquer par le délai insuffisant pour que le vaccin puisse conférer une protection.
Un virus mute très fréquemment mais toutes les mutations n'affectent pas forcément la partie du virus qui est reconnue par le système immunitaire une fois stimulé par le vaccin. Mais il peut arriver qu'une mutation permette effectivement au virus d'échapper à la réponse immunitaire, et dans ce cas une mise à jour du vaccin, ciblant la nouvelle souche, sera nécessaire.
Un enjeu important de la recherche vaccinale est justement de concevoir des vaccins robustes vis-à-vis des mutations.
Le Maroc a signé un mémorandum d’entente pour acquérir le vaccin. Et suite aux Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, le vaccin est gratuit pour tous.
Dans les centres de santé et dans des stations de vaccination rattachées à ces derniers selon deux modes :
Selon la stratégie nationale de vaccination contre le virus de la COVID-19, La cible de vaccination est fixée à 25 000 000 avec une priorité accordée à certaines cibles de première ligne, en l’occurrence, les professionnels de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et ce, avant de l’élargir au reste de la population.
A ce jour, quatre (4) types de vaccins contre la COVID-19 dont l’utilisation au Maroc ont été autorisée par le Comité Scientifique Nationale de la Vaccination anti-Covid. Les doses de vaccin sont prises selon le schéma vaccinal comme suit :
Vous pouvez obtenir le pass sanitaire en accédant au portail www.liqahcorona.ma et en consultant le service «je télécharge mon pass sanitaire »
- Vous pouvez obtenir un pass vaccinal provisoire directement après avoir reçu la première dose du vaccin ;
- Vous pouvez obtenir un pass vaccinal complet après avoir reçu la deuxième dose du vaccin, c’est-à-dire après 28 jours ;
- Vous pouvez obtenir un pass vaccinal actualisé après avoir reçu la troisième dose, c’est-à-dire 6 mois après la deuxième dose ;
- Vous pouvez également obtenir l’attestation d’exemption de vaccination contre la Covid-19 en fonction de la décision du Comité Médicale Provinciale.
Non, les deux vaccins ne sont pas interchangeables c.à.d, si je reçois la première dose d’un type de vaccin, la deuxième dose doit être par le même type de vaccin.
Le vaccin contre le virus de la COVID-19 se fait par injection en intramusculaire dans le muscle deltoïdien (Au niveau du bras).
Les données actuelles ne permettent dans de conclure si on aura besoin d’une vaccination annuelle.
Se faire vacciner est un moyen de se protéger et également de protéger son entourage. Cependant, l’immunité collective ne serait possible que si la majorité des personnes se sont vaccinées.
L’analysé des bénéfices que pourraient apporter la vaccination des adolescents.
- Oui, les femmes enceintes peuvent bénéficier de la vaccination contre la Covid-19, quelle que soit la durée de la grossesse, même au cours des premiers mois ;
- Toutes les femmes enceintes doivent être vacciner le plus rapidement possible contre la Covid-19, car elles sont les plus vulnérables aux complications de santé, lorsqu‘elles sont infectées par la Covid-19 ;
- Utilisation du vaccin inactivé (Sinopharm) pour les femmes enceintes au premier trimestre ;
- Utilisation de tous les types de vaccins disponibles actuellement au Maroc pour les femmes au 2ème et 3ème trimestres.
Les personnes ayant des contre-indications à la vaccination contre la Covid-19, pourront obtenir un certificat d'exemption à la vaccination, par lequel des Comités Médicaux sont nommés dans toutes les délégations du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, invités à décider les demandes des personnes souhaitant être dispensées de vaccination contre le Covid-19.
Le dossier de demande est constitué d’une copie de la carte nationale d’identité (CIN), d’un certificat médical ou un dossier médical indiquant les contre-indications à la vaccination et, si possible, d’une déclaration sur l’honneur montrant les contre-indications à la vaccination.
Ces Comités Médicaux seront chargés de recevoir les dossiers de demandes d'exemption de vaccination au siège du Comités Médical Régional. Après étude du dossier, les personnes dont les demandes auront été recevront un court message du numéro 1717 les informant de cela, et qu’elles pourront télécharger le document de dispense de vaccination via le portail électronique www.liqahcorona.ma .
Au Maroc, le système national de pharmacovigilance vise à améliorer la sécurité du patient par la surveillance continue de l’impact sanitaire de l’utilisation des produits de santé (y compris les vaccins) et par l’évaluation du rapport bénéfice/risque de ces produits, ce qui permet le suivi et le contrôle de tous les effets indésirables suspectés d’être liés à l’administration d’un vaccin.
Dans le cadre de la compagne de vaccination COVID-19, une application informatique « Yakadaliqah » est mise à la disposition de la population pour permettre de notifier les effets indésirables du vaccin, un médecin se chargera d’examiner les notifications, et orienter les vaccinés sur la prise en charge adéquate. Cependant, dans des cas exceptionnels où une véritable réaction indésirable est suspectée, le vaccin peut être suspendu. Des investigations complémentaires auront lieu pour déterminer la cause exacte de l'événement et des mesures correctives seront mises en place.
Si vous possédez une carte CNIE ou une carte de séjour, même si celle-ci est expirée, vous êtes automatiquement inscrit.
Si vous ne possédez pas encore de carte CNIE ou de carte de séjour, contactez rapidement l’annexe administrative locale de votre domicile actuel.
Vous pouvez changer votre adresse sur le site web gratuit www.liqahcorona.ma.
Utilisez le service en ligne « je consulte mon rendez-vous et mon centre de vaccination » du site.
Vous pouvez modifier votre adresse en ligne une seule fois. Tout nouveau changement d’adresse doit être fait auprès de l’annexe administrative locale de votre domicile.
Les rendez-vous sont fixés automatiquement par système.
Il s’agit d’une exception. Vous devez faire une demande motivée auprès de l’annexe administrative locale de votre domicile qui prendra en charge la demande.
Vous pouvez connaître votre rendez-vous de deux façons :
Allez au site public gratuit www.liqahcorona.ma et consulter le service en ligne « je consulte mon rendez-vous et mon centre de vaccination ».
Ce service vous donnera le nom et la localisation de votre centre de vaccination.
Les rendez-vous sont fixés par demi-journée (matinée ou après-midi). Typiquement, le message de rendez-vous indique la date du jour et la demi-journée (matin ou après-midi)
Vous pouvez changer votre adresse sur le site web gratuit www.liqacorona.ma. Utilisez le service en ligne « je consulte mon rendez-vous et mon centre de vaccination » du site.
Vous pouvez modifier votre adresse en ligne une seule fois. Tout nouveau changement d’adresse doit être fait auprès de l’ annexe administrative locale de votre domicile.
Réessayer plusieurs fois. En effet, le service gratuit 1717, disponible 24h/7j, se peut être saturé de temps à autre par les appels. Autrement, vous pouvez consulter votre rendez-vous et votre centre de vaccination directement sur le portail web gratuit www.liqahcorona.ma ( lire réponse "Comment je peux savoir ma date de rendez-vous et mon centre de vaccination ?" )
Non, vous devez vous rendre au centre de vaccination qui vous a été désigné. L’affectation du centre de vaccination tient compte de votre domicile actuel indiqué sur votre carte CNIE ou carte de séjour.
Si l’adresse de votre domicile actuel est différente de celle indiquée sur votre CNIE ou carte de séjour, vous devrez changer votre adresse en suivant la démarche précisée dans la question n (J’ai changé de domicile mais mon ancienne adresse figure toujours sur ma carte CNIE (ou carte de séjour))
Un 2ème RDV vous sera proposé dans les premiers jours qui suivent votre 1er RDV. Si vous manquez une 2ème fois le RDV, il faudra vous rapprocher de l’annexe administrative de votre lieu de résidence.
Vous pouvez obtenir le pass sanitaire en accédant au portail www.liqahcorona.ma et en consultant le service «je télécharge mon pass sanitaire »
- Vous pouvez obtenir un pass vaccinal provisoire directement après avoir reçu la première dose du vaccin ;
- Vous pouvez obtenir un pass vaccinal complet après avoir reçu la deuxième dose du vaccin, c’est-à-dire après 28 jours ;
- Vous pouvez obtenir un pass vaccinal actualisé après avoir reçu la troisième dose, c’est-à-dire 6 mois après la deuxième dose ;
- Vous pouvez également obtenir l’attestation d’exemption de vaccination contre la Covid-19 en fonction de la décision du Comité Médicale Provinciale.
Toutes les personnes âgées de 17 ans et plus peuvent être vaccinées par le vaccin anti-Covid-19, quel que soit la maladie ou le traitement en cours, à l’exception des situations suivantes :
NB : La vaccination est différée en cas de syndrome infectieux aigu jusqu’à guérison.
Oui, vous êtes éligible, à condition :
La deuxième dose du vaccin doit être différée. Le délai à respecter est de quatre semaines après l'apparition des symptômes à condition que le patient soit rétabli.
La programmation du vaccin anti Covid-19 et d'autres vaccins doit être séparée selon les modalités suivantes :
Les vaccinations urgentes (anti rabique, anti-méningococcique, sérum-antitétanique) doivent être prioritaires lorsqu’elles sont indiquées quel que soit le statut vaccinal par rapport à la vaccination contre la COVID-19.
Ces personnes peuvent bénéficier du vaccin contre le coronavirus.
La vaccination doit être suivie d'une pression sur le site d’injection (sans frotter) pendant au moins deux minutes.
Les vaccins peuvent être administrés en inter cures chez les patients cancéreux sous Chimiothérapie ou immunothérapie et à n’importe quel moment pour les patients sous hormonothérapie ou thérapie ciblée orale.